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IL ETAIT UNE FOIS UN PSYCHANALYSTE
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17 janvier 2007

moi aussi j'étais sur le divan il y a ....

Du côté patient... dit: Ahe...
...on peut se sentir seul aussi quand il y a trop de silences de la part du psy. Il faut un juste équilibre de la part de l'analyste, entre l'écoute et la parole.

Moi je me souviens que j'aimais ces silences qui me laissaient la plage de sable  libre où je pouvais gambader jusqu'à plus souffle. Je parlais sans retenue et prenais souvent la place de mon analyste pour qu'elle ne parle pas. Surtout, qu'elle me laisse interpreter, penser, refléchir tout seul, je luttais du bas de mon transfert contre la toute puissance de ma mère.Et je calculais le temps de mes séances entre 5mn ET 15 mn pour occuper l'espace pour moi tout seul pour qu'elle ne parle pas.Et qu'elle se contente de me dire,  "je pense que nous allons en rester là pour aujourd'hui"  Les psychanalystes ont aussi des mères envahissantes  parfois.

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Commentaires
A
C'est pour ne pas à avoir à supporter trop de silences que je fais actuellement une thérapie d'inspiration analytique avec une psychiatre psychanalyste. Je n'aurai pas supporté l'analyse "stricte". Avant, je faisais une psychothérapie avec un psychiatre psychothérapeute mais trop silencieux pour moi. Je n'avais pas l'impression d'avancer, seul devant le psy. J'ai du changer de psy.
N
Il y a tant à faire pour ne pas laisser la mer envahir la plage de sable...qu'on oublie qu'il faut d'abord ne pas avoir peur de la plage de sable LIBRE.
IL ETAIT UNE FOIS UN PSYCHANALYSTE
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