moi aussi j'étais sur le divan il y a ....
Du côté patient... dit: Ahe...
...on peut se sentir seul aussi quand il y a trop de silences de la part du psy. Il faut un juste équilibre de la part de l'analyste, entre l'écoute et la parole.
Moi je me souviens que j'aimais ces silences qui me laissaient la plage de sable libre où je pouvais gambader jusqu'à plus souffle. Je parlais sans retenue et prenais souvent la place de mon analyste pour qu'elle ne parle pas. Surtout, qu'elle me laisse interpreter, penser, refléchir tout seul, je luttais du bas de mon transfert contre la toute puissance de ma mère.Et je calculais le temps de mes séances entre 5mn ET 15 mn pour occuper l'espace pour moi tout seul pour qu'elle ne parle pas.Et qu'elle se contente de me dire, "je pense que nous allons en rester là pour aujourd'hui" Les psychanalystes ont aussi des mères envahissantes parfois.