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IL ETAIT UNE FOIS UN PSYCHANALYSTE
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20 février 2007

ET LA VIOLENCE , TU LA SENS ?

Arianne au grand sourire a laissé tomber le masque qui protégait le visage, dur et determiné, de celle qui connait la faim, de celle qui sait commander à son grand corps malade de lui obeir. Que croyait -il ce medecin de l'âme; que simplement avec sa belle gueule et ses bonnes intentions il allait vaincre la championne de l'ile de france de l'endurance, du je ne compte que sur moi et je compte surtout ce que je mange,  ce que j'ingurgite puis rumine et rejette pour contrôler le va et vient de la matière vivante. Il y a de la violence dans tout. Cela probablement à la hauteur d'une autre violence qu' Arianne a subi dans le passé, violence de la tendresse au compte goutte, violence de la violence de l'âme. Aujourd'hui tu es partie en claquant la porte du cabinet car j'avais osé te faire attendre, toi qui n'attends plus rien, j'avais osé contrôler ton temps, toi qui veux tout contrôler. Alors tu as fais echec et mat à notre travail thérapeutique et à toutes mes bonnes intentions, une leçon de bravoure, une leçon d'humilité, ce soir je suis triste de ton amertume et encore de mon innocence.   

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Commentaires
S
Arianne s'est faite Athéna et le médecin de l'âme a souffert de cette violence toute féminine qui dit "je fais ce que je veux et je me fous de tout". De cette liberté qui, finalement aliène, de ce "je m'enfoutiste" totalement contrôlé, de cette perversion qu'on maîtrise touteS si bien, derrière notre pseudo-fragilité... Athéna n'a pas supporté que l'Homme en soit un et a refusé cette violence de l'attente, donc du rejet. Elle reviendra, surement en colère; pour une autre séance durant laquelle elle cherchera sans doute à briser une fois de plus, l'animal que l'Homme est pour elle. Mais le médecin de l'âme saura comment l'accueillir et continuer le travail, sans amertume, sans regret, sans innocence...
L
Que d'émotions dans ton métier...
J
MOI CELA ME DONNE ENVIE DE RECONSULTER A NOUVEAU
IL ETAIT UNE FOIS UN PSYCHANALYSTE
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