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IL ETAIT UNE FOIS UN PSYCHANALYSTE
Derniers commentaires
24 février 2007

l'amour quand tu nous tiens

Message commenté : La fin d'analyse pour sandrine

Qui va en analyse ?
je n'ai fait que 5 ans d'analyse et je me retrouve à fréquenter un homme marié.
Est-ce que je dois encore continuer 10 ans ou est-ce que je conseille à mon homme marié d'aller consulter ?
nuagenlair -

L'analyse nous redonne notre aptitude au désir, l'homme marié t'a t'-ll attiré par son statut de marié rentrant dans le labyrinthe oedipien classique où nous renouons avec nos émotions de jeunesse, papa je t'aime mais je ne peux pas te le dire sinon maman me rejettera et sans elle je peux mourir, alors je te convoite au travers d'un autre semblable et inaccesible.Le désir qui surgit est bien un début de guérison de notre névrose, il n'est cependant pas sa résolution.

MERCI à chacun de donner son avis sur la question de nuagenlair

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Commentaires
N
Merci à toi Sarelo et toi aussi Philippe pour vos commentaires sur ce que je vis avec cet homme marié (dont j'ignorais d'ailleurs le statut de marié)<br /> Cependant, vous ne m'avez rien appris,<br /> vos discours, je les connais par coeur.<br /> Moi, ce qui m'intéresse, c'est plutôt des commentaires du côté de la névrose de l'homme marié...<br /> A bientôt, j'espère.
S
"fréquenter un homme marié" c'est aussi, sans doute, avoir peur de se perdre dans l'Autre. Préférer qu'un obstacle nous protège de l'abandon qu'impose et suggère le désir d'aimer et d'être aimé(e)...Peut-être d'ailleurs est-il encore plus difficile d'accepter de devenir "la proie" de quelqu'un qui n'aimerait que nous? _accepter le désir de l'Autre c'est aussi s'oublier parfois...Et c'est pourquoi on cherche une histoire dans laquelle nous nous savons sécurisé(e)s parce qu'encore libres puisque "différent(e)s" et désengagé(e)s...<br /> Vivre une histoire avec un homme qui est avec une autre c'est aussi penser avoir le privilège de lui offrir "ce qu'elle n'a pas" ou "plus"; lui donner ce que nous aurions peut-être aimé offrir à ceux ou celles qui ont traversé notre champ amoureux.Se sentir "à part" en somme, exister, tout simplement. Alors sans doute n'est-il pas nécessaire forcemment de reprendre une thérapie mais juste prendre conscience de cette peur de l'abandon qui nous empêche de dire "choisi!" ou de cette angoisse d'être aimé qui nous interdit de dire "non merci, je ne veux pas rester Seconde" ou encore accepter que c'est ce manque de confiance en soi qui nous fait oublier que "nous valons mieux que çà"...<br /> Tout dépend pour chacun, chacune.<br /> amitiées
IL ETAIT UNE FOIS UN PSYCHANALYSTE
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