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IL ETAIT UNE FOIS UN PSYCHANALYSTE
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4 février 2008

Lundi on the road again

front

Une journée dans le bocal. Lundi l'eau est souvent un peu froide et trouble mais avec un peu de stabilité tout reprend sa place, c'est incroyable comme les choses révèlent leur veritable nature lorsque l'on fait le silence. La psychanalyse a bien compris cela, le silence fait surgir le discours inconscient et révèle comme dans un labo photo la réalité photographiée.

Des nouvelles du front: Bernard regarde toujours 50 fois par jours son sexe dans l'angoisse de découvrir les signes du sida débutant, sa femme le rassure. Olivier me parle de ses ancêtres et de leurs fantômes psychiques. Simon a embrassé une femme sur son lieu de travail alors que depuis 5ans sa fiancée espagnole attend son autorisation pour venir le rejoindre à Paris. Paul le musicien espère toujours trouver la force de quitter sa femme. Jocy a recouché avec son amant marié qui lui avait fait perdre son travail et lui avait demandé d'avorter avant de la quitter l'an dernier. Louis se lamente, Christine me téléphone de sa clinique en me disant que son mari ne veut plus d'elle. La souffrance est bien partout, chacun d'entre nous doit travailler pour s'en libérer ..Sur la route de la psy "à l'Ouest rien de nouveau"...

Merci à mia d'apporter un petit complément que mes yeux sans lunettes n'avaient pas remarqué, pour moi seul l'espoir et l'amour comptent alors je pense que l'on sera en accord...

Message commenté : Mia

des nouvelles du front...
la guerre des tranchées...
jusque-là, d'accord!
ce qui me dérange c'est le sous-titre du journal, écrit en tout petit, qui ne va pas avec le reste du blog: "vivre et mourir dans la boue".
si l'on vient te voir, toi ou quelqu'un d'autre, c'est parce que l'on vit dans la boue, mais que l'on espère ne pas y finir!
tu publies heureusement certaines nouvelles du front plus optimistes... alors: "avoir vécu dans la boue, le savoir et en sortir", c'est plus tellement plus harmonieux... je trouve 

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Commentaires
J
A moins de "vivre et mourir dans l'à-bout".<br /> <br /> <br /> Est-on "à bout" de forces, pour se vouloir patient ?<br /> Est-on parfois "à bout" de souffle, pour être "supposé sachant" ?<br /> <br /> Il y a aussi l'aboulie.<br /> La boue, lis : et voilà le blog à l'envers :)
M
des nouvelles du front...<br /> la guerre des tranchées...<br /> jusque-là, d'accord!<br /> ce qui me dérange c'est le sous-titre du journal, écrit en tout petit, qui ne va pas avec le reste du blog: "vivre et mourir dans la boue". <br /> si l'on vient te voir, toi ou quelqu'un d'autre, c'est parce que l'on vit dans la boue, mais que l'on espère ne pas y finir!<br /> tu publies heureusement certaines nouvelles du front plus optimistes... alors: "avoir vécu dans la boue, le savoir et en sortir", c'est plus tellement plus harmonieux... je trouve....<br /> <br /> amitiés, <br /> mia<br /> <br /> amitiés
IL ETAIT UNE FOIS UN PSYCHANALYSTE
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