la recherche de la lumière
Pauline était déjà venue me voir une fois avant mes vacances et toute désemparée elle m'avait raconté ses deux années de psychothérapie "pour rien", ses 6 mois de psychanalyse qui se sont terminés par des pleurs, du vide, plus aucun mot, simplement une terrible peur et l'impossibilité de poursuivre avec un psychanalyste qui ne parle pas et semble lui fermer le chemin. Alors je me suis dis il faut que je parle pour exorciser ce terrain là, pour qu'elle puisse se réapproprier son chemin vers la lumière. Certainement un trop plein de souffrance, des larmes sans mots qui avaient besoin de couler. Elle a compris que les mots viendraient après, qu'elle ne ferait pas ce travail toute seule mais que j'étais là avec elle et qu' il fallait qu'elle me fasse confiance.