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IL ETAIT UNE FOIS UN PSYCHANALYSTE
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30 novembre 2010

L'hypnose comme clé pour la catharsis

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QUAND LE TRAUMATISME CACHE LA LUMIÈRE

Jacques est venu me consulter envoyé par une consœur psychanalyste pour savoir si l'hypnose pouvait lui apporter quelque chose. Après plusieurs années de psychanalyse il se heurte au mur du silence de son inconscient, a-il été abusé sexuellement ou non pendant l'enfance?.

Même si je pense que la psychanalyse a remplacé l'hypnose grâce à Freud avec bonheur et compétence, je continue à penser que l'hypnose dans les traumatisme sexuels se révèle souvent être un moyen rapide et très efficace de désenclaver le traumatisme et le rendre ainsi accessible à la psychanalyse.

En trois séances on a successivement mis à jour que Jacques dormait dans le lit de son frère lorsqu'il avait 3 ans, que son frère alors âgé de 12ans s'est amusé à avoir des jeux érotiques avec lui et l'a aussi  violé en prenant du plaisir. Les parents dans la chambre mitoyenne en entendant les cris de Jacques lui ont dit de mettre un traversin entre eux deux.

Jacques réalise ce jour que depuis 30 ans il évite tout contact physique et tout contact social probablement pour fuire le souvenir de cette agression humiliante et traumatisante 

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Commentaires
M
Attention à la création de faux souvenirs! pour en savoir plus lisez du DrRuel "se<br /> <br /> soigner avec l'hypnose et l'autohypnose," ed Leduc, p.85-89 et Bonvin :l'hypnose et la mémoire" in:soigner par l'hypnose, G Salem , EBonvin, elsevier masson
P
Cela est-il "vraiment vrai" ?<br /> Y-a-t-il un risque de "fabriquer" des souvenirs ?<br /> Et si cela s'est réellement produit, comment le savoir va-t-il pouvoir aider Jacques (résilience ?) ? <br /> <br /> Merci pour les partages :o)
M
bonjour Philou,<br /> <br /> ce message me questionne plus généralement sur la valeur de la parole en psychanalyse... il me semble qu'en psychanalyse, l'important c'est le fait de dire; finalement, peu importe au psychanalyste que ce qui est dit soit "vrai" (au niveau réalité historique) ou non. ce qui est important est le sens que le sujet y met; la "remémoration" freudienne n'est pas réalité historique mais reconstruction.<br /> <br /> dans le cas que tu cites, où il s'agit tout de même d'abus sexuel, il semble indispensable à Jacques de retrouver ce que j'ai appelé la réalité historique (ce que je peux comprendre). je me pose alors la question de l'hypnose et de la valeur de la parole en hypnose; ce que dit le sujet sous hypnose peut-il être "réalité historique"? n'est-ce pas pourtant, en même temps, parole à l'adresse d'un autre, comme en psychanalyse? jusqu'où cette parole sous hypnose peut-elle être "objective"???<br /> voilà pour mes réflexions du jour, si tu pouvais nous en dire un peu plus sur l'hypnose je serais preneuse...<br /> <br /> Mia
IL ETAIT UNE FOIS UN PSYCHANALYSTE
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