Pourvu qu'il nous reste du temps
Je dois écrire pour Marie qui se bat pour "être", elle que le cancer a montré du doigt et qui une fois désignée n'en fini plus de se débattre avec ses chimio tous les 15 jours, elle qui n'a pas assez de force pour retourner au travail , elle qui a une attention incessante à cacher le mal qui la ronge. Ce soir j'ai envi de parler de Marie parce qu'elle souffre au milieu de sa famille, son mari et ses deux fils qui partagent attérés ensemble cette désesprance d'être malade à 50 ans et de bientôt en mourir. J'ai envie de parler de Marie car elle est symbolique dans son combat à vivre, à lutter contre l'absurde de la souffrance et parce qu'elle a compris que sans amour il faisait plus froid, elle raconte que depuis sa maladie toute sa petite famille l'entoure d'affection, alors n'attendons plus pour vivre notre vie et comme temps nous est compté (merci Shaade) alors vivons.